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Pays de la Loire-Bretagne Cavac et Coopédom bien ancrées dans le non alimentaire

De gauche à droite, Samuel Maignan, directeur de la Coopédom, Olivier Joreau, directeur de Cavac Biomatériaux et Dominique Briffaud, secrétaire de la Cavac et président d'Interchanvre. © A. MABIRE De gauche à droite, Samuel Maignan, directeur de la Coopédom, Olivier Joreau, directeur de Cavac Biomatériaux et Dominique Briffaud, secrétaire de la Cavac et président d'Interchanvre. © A. MABIRE

Les deux coopératives, Cavac et Coopédom, ont témoigné de leur expérience de valorisation non alimentaire des cultures, lors d'un colloque organisé, le 13 janvier, à Angers, par la chambre régionale d'agriculture et l'Ademe.

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Dominique Briffaud, secrétaire de la Cavac en est convaincu : les coopératives ont une carte à jouer dans le domaine des agroressources. « Mais il faut rester prudents et s'assurer que le marché est bien là », a-t-il précisé aux participants de la journée coorganisée par la chambre régionale d'agriculture et l'Ademe, le 13 janvier dernier, à Angers.La coopérative vendéenne s'est engagée dans la production de biomasse au début des années 2000, dans le cadre d'une stratégie plus globale de diversification de ses productions. Aujourd'hui, elle cultive 1 800 hectares de chanvre avec le souci de maîtriser toute la filière.Des matériaux isolants avec Cavac Biomatériaux« En 2009, nous avons investi 12 millions d'euros dans un outil de transformation et créé Cavac Biomatériaux. » Cette filiale produit des matériaux isolants pour le secteur du bâtiment avec une capacité de production de 250 000 m³ par an. « Cavac Biomatériaux valorise également les coproduits du défibrage », précise Olivier Joreau, son directeur.« Les champs d'application de la biomasse sont très nombreux dans le domaine des matériaux biosourcés », a confirmé l'Ademe, avant de préciser que les débouchés étaient également nombreux dans le domaine de la chimie verte et de la production d'énergie.Coopédom réduit de moitié sa dépendance au charbonUn domaine dans lequel la Coopédom, coopérative de déshydratation de Domagné (Ille-et-Vilaine), s'est engagée dans les années 2005-2006. « Pour sécuriser notre prestation de déshydratation, il était essentiel de travailler sur le coût de l'énergie qui représente un tiers du coût total », a expliqué Samuel Maignan, son directeur. L'entreprise, qui a testé différentes cultures, s'est finalement concentrée sur le miscanthus. « Il est aujourd'hui implanté sur 410 hectares et nous avons réduit de moitié notre dépendance au charbon. »

Anne Mabire

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